Sonate pour violoncelle et piano n° 2 en fa majeur, opus 123

Après que sa première sonate pour violoncelle de 1872 (51481057) eut rapidement gagné en popularité, l’éditeur demanda sans cesse au compositeur d’écrire une deuxième sonate pour cette partition. Mais ce n’est qu’en mars 1905, sous le doux climat algérien, que Saint-Saëns céda enfin et composa une grande sonate en quatre mouvements. Il la jugeait personnellement supérieure à la première sonate et estimait même que son troisième mouvement, la « Romanza », était l’équivalent du célèbre « Cygne » du « Carnaval des animaux » (51480943). Cette œuvre reste toutefois dans l’ombre de la première sonate, notamment parce que la deuxième exige davantage de la part des violoncellistes sur le plan technique et artistique. Cette édition Urtext de Henle, la première édition critique Urtext de l’œuvre, offre aux violoncellistes la possibilité de redécouvrir cette composition.

Texte en anglais, français et allemand.