Sonate pour piano en si bémol majeur D 960

En 1828, la dernière année de sa vie, Franz Schubert composa trois sonates pour piano qui sont généralement considérées comme le point culminant de sa longue carrière dans le genre de la sonate pour piano. Le rôle de Schubert en tant que successeur des compositeurs de l'ère classique y est clairement mis en évidence, tout en y faisant résonner son timbre très personnel. Notre édition soigneusement révisée de cette sonate en si bémol majeur, souvent jouée, se base sur l'autographe et la première édition. Une fois de plus, Schubert semble avoir rassemblé toutes ses capacités d'introspection et de tranquillité. Le thème calme du premier mouvement, surtout, captive par son expression onirique. S'il ne pose pas de problèmes techniques de virtuose au musicien, il est très exigeant en termes de luminosité du timbre et de subtilité des nuances.