Sonate pour violoncelle n° 1 en ré mineur, opus 109

Dès qu'il eut terminé sa deuxième sonate pour violon, op. 108, Fauré commença à travailler sur une sonate pour violoncelle et piano au début de 1917, réalisant ainsi un projet élaboré de longue date. Par leur disposition et leur attitude, les deux œuvres sont très proches. Dans la sonate pour violoncelle, un mouvement d'ouverture sombre et dramatique est également suivi d'un mouvement central lent, calme et détendu, et d'un finale gracieux. La réponse des critiques aux premières représentations fut modérée, mais en raison de l'intérêt croissant pour l'ensemble de la musique de chambre tardive de Fauré, cette sonate a récemment été redécouverte comme une partie substantielle de son œuvre. L'édition Henle Urtext constitue la première édition critique de cette œuvre. David Geringas, un maître dans son art, a fourni les indications dans la partie de violoncelle.