Les Nuits d'Été pour voix seule et orchestre, op. 7, Holman 81B

Les mélodies, composées pour mezzo-soprano ou ténor avec accompagnement de piano, furent publiées en 1841 sous le titre « Les nuits d'été ». Elles s'inspirent de poèmes tirés d'un recueil de Théophile Gautier paru en 1838, intitulé « La comédie de la mort ». Hector Berlioz arrangea la mélodie « Absence » pour mezzo-soprano et petit orchestre pour Marie Recio, qui deviendra plus tard sa seconde épouse. Quelques années plus tard, il orchestra également les cinq mélodies restantes du cycle. La version orchestrale parut en 1856. Deux des mélodies, « Le spectre de la rose » et « Sur les lagunes », furent transposées dans une tonalité plus grave, couvrant ainsi plusieurs registres vocaux. Pour cette édition pour voix moyenne, certaines mélodies furent donc transposées plus bas : - Villanelle : fa majeur (à l'origine la majeur) - Le spectre de la rose : si bémol majeur - Sur les lagunes : fa mineur - Absence : mi bémol majeur (à l'origine fa dièse majeur) - Au cimetière : si bémol majeur (original ré majeur) - L'île inconnue : Ré majeur (original Fa majeur)